Archipels nitrate

« Portrait intime et personnel de la Cinémathèque royale de Belgique (rénovée récemment et rebaptisée Cinematek). Et sur cet écran-lé, des éclats du monde, une idée de l’Histoire, de la beauté. Sur cet écran-lé, une part congrue d’humanité. Je suis ce que j’ai vu, dixit Matisse. Mais toutes les images vues ne demeurent pas intactes. Et encore moins l’image de soi. Le temps les traverse, les abéme, les martyrise. Et ce délicat épiderme à le nitrate à en est le symptôme. « Archipels nitrate » parle de cinéma et de temps sous la forme d’une partition visuelle et fait coexister une centaine de films au sein d’un seul et même. » (Claudio Pazienza)