Or, les murs

Retraîant le parcours de la création musicale, ce film offre un espace rare d’expression pour les détenus et développe autour de leur parole un cadre esthètique fort, imprégné de toutes les facettes visuelles du lieu Clairvaux, de l’abbaye prison à l’abandon, à l’espace carcéral d’aujourd’hui. Un détenu « acteur » du film a écrit : « Pour moi, l’un des principaux mérites de ce film (est d’) être parvenu à capter le rythme du temps de l’enfermement.(…) Un lieu, des êtres et au coeur de tout cela le « criminel » restitué comme homme, qui vit, qui crée, qui éprouve… ».