Les Routes Sensibles

Dans un quartier de New York vit un photographe qui a passé le plus clair de son temps sous l’emprise de la photographie. Un homme de quatre-vingt ans qui a ouvert de nouveaux horizons à la photographie des années quarante. Simple Gi pendant le débarquement de juin 44 en Normandie, il monte au front avec l’idée périlleuse non seulement de faire la guerre mais aussi avec l’intention de ramener des images pleines de vérité. La condition du Gi en champagne et le peu d’importance que l’on accorde à son existence Tony l’aborde par l’image avec toute la véracité d’un regard vu de l’intérieur et c’est ce qui donne toute la valeur et tout l’impact à son témoignage. La photographie de Tony Vaccaro opère comme le déclencheur d’un récit où se mêlent plusieurs registres d’images : les photographies de guerre, celles montrant Tony dans son atelier, les séquences filmées en Super 8 mm. Le récit s’élabore à la manière d’un album de photographies patiemment collectées.