Revers

Carte blanche à Avi Mograbi 3-4-5 avril 2025

Ce troisième week-end de Revers sera l’occasion d’accueillir le cinéaste Avi Mograbi autour de trois temps forts.

“Cinéaste et artiste vidéo, Avi Mograbi est né en 1956 à Tel Aviv. Il grandit au sein d’une famille d’émigrants juifs européens et arabes (…) dans un environnement sioniste dont il s’émancipe durant ses études d’art et de philosophie. Lors de l’invasion israélienne du Liban, en 1982, il refuse de rejoindre les unités combattantes de l’armée. Cette expérience abonde plusieurs de ses films qui abordent l’occupation militaire israélienne de la Palestine, en montrant ceux qui la mettent en œuvre ou la subissent sur le terrain, dans la banalité d’un quotidien meurtrier. Documentariste engagé, il n’a de cesse d’expérimenter de nouvelles formes visuelles, se mettant en scène en tant que réalisateur et personnage de films (…).” (source film-documentaire.fr)

En partenariat avec l’Association France Palestine Solidarité, Avi Mograbi présentera jeudi soir à 20h au BAM son film Dans un jardin je suis entré, qui met en scène son amitié avec l’universitaire palestinien Ali Al-Azhari et leur nostalgie commune d’un Moyen-Orient sans véritables frontières.

Vendredi soir, pour sa carte blanche au cinéma Arvor, Avi Mograbi montrera à 18h le film La Chasse aux fantômes du réalisateur palestinien Raed Andoni, qui tente de recréer en studio son expérience dans les prisons israëliennes.

Il présentera ensuite à 20h15 son film Pour un seul de mes deux yeux, qui confronte l’endoctrinement des jeunes Israéliens autour de motifs mythologico-historiques, et la privation de liberté imposée aux civils palestiniens.

Le samedi après-midi sera l’occasion d’une Masterclass de 14h à 16h du cinéaste autour de la question “Comment devenir son propre personnage documentaire” ?

Enfin samedi à 18h, il montrera son dernier film Les 54 premières années – Manuel abrégé d’occupation militaire, où il analyse avec beaucoup d’ironie toutes les stratégies de l’Etat d’Israël depuis sa création pour dénier aux populations palestiniennes leur droit à habiter sur le territoire où ils vivent depuis des générations.

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