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    El sicario chambre 164 – 80mn – 2010
    Un tueur à gages se confie : il a tué des centaines de personnes, est expert en torture et kidnapping et il a été officier de police dans l’état du Chihuahua, Mexique. Il a même été entraîné par le FBI. Il a vécu à Juérez et s’est déplacé librement entre le Mexique et les états Unis. Aujourd’hui, il est en cavale et sa tète est mise à prix à 250 000 dollars. Pourtant, il est libre et n’a jamais été condamné.
    Le film se déroule dans une chambre de motel à la frontiére américano-mexicaine. Ce film est basé sur l’article « The Sicario » écrit par Charles Bowden et publié dans Harper’s Magazine en 2009.

    Below sea level – 115mn – 2008 – 35mm
    « é 190 miles au sud-est de Los Angeles et 120 pieds en dessous du niveau de la mer, prés de Salton Sea, en plein désert, sur le site désaffecté d’une ancienne base militaire et à proximité d’un centre de tirs aîriens, s’étend Slab City, vaste camp de caravanes, de tentes, de mobil homes, d’autobus déglingués, de pick-up et de quelques cabanes. Lé, vit une communauté de marginaux sans eau ni électricité, c’est-é-dire sans police ni gouvernement. Ces hommes et ces femmes sont venus chercher dans le désert une paix intérieure que la société leur refusait. Ils n’y sont pas venus en quête d’un autre monde, mais du désert lui-même. La solitude est le terme de leur voyage. The Doctor, Cindy, Insane Wayne, Water Guy, Bulletproof, les personnages du film de Gianfranco Rosi n’ont pas de noms, juste des surnoms. Si le nom renvoie chacun à une histoire familiale et sociale avec laquelle il est en rupture, le surnom fait table rase de ce passé. Mais il suffit de quelques photos, d’un portable, d’un mot malheureux, pour que, par bribes, entre beaucoup de silences, quelques verres, quelques morceaux de guitare et de poésie, ce passé enfoui ressurgisse, que la douleur afflue de nouveau. Du coup, l’image de Slab City s’inverse. Ce n’est plus un monde en rupture avec le nôtre, mais une image ultime de notre monde, l’image de sa fin, tel qu’il abandonne chacun à soi-même, dans une décharge au coeur d’une nature devenue désert, sous le contrôle permanent d’engins militaires volants. » (Yann Lardeau)

    Le Passeur – 57mn – 1993
    « Vision impressionniste de Bénarés, la ville sainte du Gange, construite autour du personnage central d’un batelier. Indiens et Occidentaux sont unis dans la même fascination pour le fleuve qui charrie la vie et la mort. « Au cours d’une journée possible, se produisent de brêves rencontres, de petits événements. Il y a le fleuve, qu’animent les principes ancestraux, et, à l’arrière-plan, la ville où les gens vivent, prient, se marient et meurent.
    Le film prend la forme d’un voyage sans destination, ce qui, depuis l’intérieur de la barque, crée l’illusion d’un monde qui défile. Différents personnages, différentes images apparaissent sur l’écran puis disparaissent, et Gopal, le passeur, est constamment le seul point de référence. » (Gianfranco Rosi)

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