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    L’oeil au dessus du puits – 1988 – 90mn
    Johan van der Keuken filme en Inde, au Kerala, diverses situations d’enseignement ou d’apprentissage : les cours d’une école de danse, de chant, d’art martiaux, une école védique, une scène de théâtre. En contrepoint, la circulation de l’argent à travers l’itinéraire d’un petit préteur de campagne passant de village en village. C’est un mouvement filmique qui capte l’essence d’une civilisation, la permanence de certaines valeurs d’harmonie et de discipline artistique. « Un chef d’oeuvre… Van der Keuken a mis le doigt sur l’essence de ce qu’est la civilisation… Ce cinéaste est visiblement doué de tous les dons : comme s’il avait pu complétement s’identifier à une image du monde qui est radicalement différente de la nôtre… » Louis Marcorelles, Le Monde.

    Lucebert, temps et adieu – 1994 – 51 mn
    Fasciné depuis toujours par l’art de Lucebert (1924-1994), l’un des poétes les plus influents de la littérature néerlandaise, également artiste visuel, Johan van der Keuken lui a consacré trois courts métrages en 1962, en 1967 et en 1994. Ce triptyque est réuni en un seul film dont le dernier volet a été tourné dans l’atelier de Lucebert peu après sa mort.

    La question sans réponse – 1986 – 17mn
    Ce film a été tourné dans un atelier pour jeunes techniciens de cinéma, au Shaffy Theater, à Amsterdam. Deux éléments de base composent ce film : la musique de Charles Ives « The Unanswered Question », datée de 1907, et une lettre écrite par une vieille femme qui a perdu sa mémoire. Entre ces deux données pleines de répétitions se construit un récit en abéme, dans lequel l’information se raréfie progressivement. Les mots deviennent musique, la musique devient bruissement, le bruissement devient silence.

    On animal locomotion – 1994 – 15mn
    Ce film a été réalisé dans le cadre du projet Hexagon : six compositeurs néerlandais inspirent six cinéastes. Pour Johan van der Keuken et Willemn Breuker, c’était l’occasion de prolonger une collaboration de longue date (une dizaine de films depuis 1967), en franchissant un nouveau pas ensemble. Le titre est emprunté à l’oeuvre d’Eadward Muybridge, photographe et précurseur du cinéma. Le film est librement construit et totalement orienté vers le mouvement physique : l’animal en locomotion, c’est le cinéma.

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