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Le nouvel âge glaciaire – 1974 – 80mn
Troisième volet du triptyque « Nord-Sud », après « Diary » et « La Forteresse blanche » ; regard sur les relations entre pays riches et pays pauvres, « Le Nouvel âge glaciaire » se construit autour d’un paralléle : les conditions de vie de Péruviens dans la banlieue de Lima, essayant de s’organiser démocratiquement par un système socialiste d’autogestion et celles de quatre jeunes ouvriers d’une fabrique de crémes glacées dans le nord de la Hollande, vivant dans l’isolement social.Quatre murs – 1965 – 22mn
1965, Amsterdam traverse une grave crise du logement. Accueilli dans de minuscules appartements que partagent des familles nombreuses, le cinéaste se livre à une description minutieuse de « l’espace habitable ».
Une réflexion sur les rapports entre habitat et espace mental.Vélocité 40-70 – 1970 – 25mn
Dans le cadre de la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale et de l’occupation allemande, Johan van der Keuken, né en 1938, refuse les images d’archives et donc un film sur le passé.
Tout en interviewant une survivante d’Auschwitz, il repense la guerre à l’aide d’images qu’il a lui-même vues.
Son souvenir se traduit par des images du présent, observation très lucide de la réalité d’aujourd’hui. (En association avec Gerrit Kouwenaar).Le mur – 1973 – 9mn
Dans le quartier d’Amsterdam où Johan van der Keuken a vécu avec sa famille pendant plus de vingt ans, les « Iles de Ouest », les habitants se sont mobilisés dans les années 70 afin de protester contre la politique de la ville qui visait à laisser se dégrader les logements pour les remplacer par de grands immeubles commerciaux.
Par un matin brumeux d’octobre, ils se sont rassemblés pour exécuter, tous ensemble, une fresque gigantesque sur l’un des murs d’une rue étroite qui traverse le quartier. Une belle journée conviviale. Quand le fresque est terminée, les grues et les maisons à moitié démolies sont toujours lé et un peu plus loin le flot ininterrompu des voitures continue.Printemps (trois portraits) – 1976 – 42mn
Des « instantanés » pris dans la réalité sociale de l’Europe de l’Ouest. Des portraits de gens qui, chacun à leur manière, vivent les tensions économiques du milieu des années 70.
Dans les portraits de Joop Uchtman, qui a travaillé jusqu’à l’année dernière comme contremaêtre dans un atelier de textile, et de Doris Schwert, une jeune femme qui suit la tradition communiste de son père, j’ai surtout travaillé sur la parole, en interviewant les personnages de façon frontale, tout en tenant la caméra sur l’épaule (la caméra est un protagoniste du film).
Dans le troisième portrait, les mots sont rares. Il commence au moment où Jan van Haagen, ouvrier métallurgique, quitte à bicyclette la rue où il vit dans une banlieue d’Amsterdam.
Le film montre tous les gestes qu’il accomplit au cours de sa journée de travail, de façon condensée: les 9 heures 25 qu’on passe en sa présence défilent en 12 minutes. - Durée :