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Cuivres débridés, à la rencontre du Swing – 1993 – 106mn
Les instruments à vent d’Europe, avec les armées, les marchands et les églises pour se répandre dans le monde entier. Ils ont conquis les terres, asservi les peuples. Face aux tam-tams, ils ont loué Dieu unique. De très curieux ont fini par épouser les percussions tribales. Ils nous font retours ainsi métissés dans le jazz, le rock et la World Music. (En collaboration avec Rob Boonzajer Flaes). Van der Keuken a promené sa caméra au Népal, au Surinam, dans la péninsule de Minahassa, au Ghana pour capter les mutations étranges que les cultures locales ont exercé sur les flonflons des bonnes vieilles fanfares coloniales… Geoff Brown, The Times.Sarajevo film festival film – 1993 – 14mn
Les cinéastes Johan van der Keuken et Franck Vellenga se sont rendus, du 26 octobre au 3 novembre 1993, au Festival du film de Sarajevo. Sarajevo entame son 20e mois de siâge, un deuxième hiver très rigoureux s’annonce. Adultes et enfants sont abattus au hasard. Dans cette situation désespérée, Sarajevo a organisé un festival de cinéma. Les salles étaient pleines à craquer, le public a bravé les balles des tireurs pour voir les films. Ce film fait le rapprochement entre la façon dont deux personnes ressentent le cinéma et leurs conditions de vie réelles. Ce sont Haris Pasovic, l’organisateur du festival et Marijela Margeta, étudiante en architecture, qui a assisté à toutes les projections.Temps-Travail – 1999 – 11mn
Ce film constitue un objet filmique ludique et expérimental. Les images de plusieurs films de Johan van der Keuken y sont montées de manière rythmée et circulaire pour souligner la répétition et la similitude des gestes qu’elles donnent à voir : les gestes quotidiens d’hommes et de femmes au travail, à travers le monde.Johan Van Der Keuken / Un documentaire de Thierry Nouel – 1999 52mn
D’Amsterdam à Paris, le cinéaste Johan van der Keuken retrace son parcours. 40 années d’un cinéma intime et social, entre engagement et épure. Dans les rues et au travers de rencontres avec d’anciens condisciples de l’IDHEC, le film glisse doucement des interrogations sur l’image aux souvenirs de jeunesse, de la théorie au portrait, de la force des formes à la présence acérée d’un regard. On suit Johan van der Keuken dans ses échanges avec des étudiants ou pendant un entretien radiophonique où il expose sa conception de l’écriture hétérogène ou sa manière originale de construire un scénario. On le voit à la table de montage, analyser la rythmique et les mystères d’une séquence, et enfin développer son idée d’un « troisième domaine », entre rigueur et pulsion, où il situe la possibilité d’un art plein. - Durée :