Made in China 2025 : une édition sous le signe de la métamorphose

Un brin de soleil, une pichenette de vent : me voilà avec Elodie, ce lundi 29 septembre en terrasse du Saint Germain pour discuter de la prochaine édition de Made In China.

Nouvelle édition, 6ème pour Elodie. Nous avons une demi-heure avant qu’elle ne file développer les pellicules avec les participants de l’atelier super 8.

A : Le festival a donc déjà commencé avec un atelier de réalisation ?

E : Oui, cette année, 5 personnes ont réalisé les portraits filmés du co directeur de l’institut Confucius et d’une étudiante chinoise.

A : Quelles sont les différentes étapes de l’atelier ?

E : Aujourd’hui et demain on développe, mercredi on monte le film avec le son. Et une projection aura lieu dimanche matin, pendant le brunch, au Gabier noir. Filmer à Confucius nous a permis d’être vraiment en immersion. On a aussi découvert le plumfoot.

A : Pourquoi avoir choisi comme thème la métamorphose ?

E : Cette thématique est suffisamment transversale pour nous permettre d’avoir une diversité de sujets, de formes et de formats. Et puis, comme je le dis dans l’éditorial du catalogue, la Chine est l’un des pays qui s’est le plus métamorphosé ces 20 dernières années.

A : Est-ce qu’il y a des différences avec les années précédentes ?

E : Cette année, pas de table ronde et la fiction fait vraiment son entrée dans le festival par le biais de courts-métrages. Formellement, aussi, la programmation est hyper variée avec de l’animation, un clip avec la carte blanche de Hambourg et pas mal d’expérimental.

Wet, Sky Cai

A : Pas de films plus classiques comme des portraits ?

E : Si, Trip to lost days qui est assez contemplatif avec un autre rythme le samedi après-midi et Le dernier élan d’Aoluguya, le dimanche après-midi.

A : Comment as-tu choisi les films ?

E : J’ai été guidée par la thématique mais aussi par l’envie de montrer le travail de réalisateurs que j’aime bien comme Wang Bo qui sera représenté par 2 films, dont une carte blanche. Cette année, les films ont une puissance sensorielle qui ne laisse pas indifférent. A mon avis, certains nous font ressentir les expériences vécues par les personnages, comme l’envie de se gratter en regardant le film de Yūyū. D’autres ont une portée plus politique. Linglong Tower est un film qui fait du bien. Un peu punk, nihiliste et cynique, il est à la fois triste et drôle. On a d’ailleurs la chance d’accueillir sa réalisatrice à Rennes.

Linglong Tower, Zang Honghua

A : Qu’aimerais-tu pour cette édition ?

E : Comme l’année précédente, des connexions, des échanges, des rencontres entre les réalisateurs pour activer des projets. Que le public soit justement surpris, transformé. Qu’il se gratte…

Alors, n’hésitez plus, courez voir cette nouvelle édition de Made in China qui se tiendra à l’Arvor du 9 au 12 octobre. Une programmation protéiforme qui devrait vous métamorphoser ! Venez aussi au Gabier noir vous déhancher sur les sons du DJ set d’Axirable le samedi soir et découvrir le film de l’atelier dimanche matin.

Actualités

De Comptoir du Doc

Adhérer à Comptoir du Doc, c'est partager la passion du cinéma documentaire

Nos partenaires