REVERS : Carte blanche à Mosco LEVI BOUCAULT

Le dernier week-end Revers de la saison est consacré à Mosco LEVI BOUCAULT. Son film Un corps sans vie sera accompagné du film qu’il a choisi En quête des soeurs Papin de Claude Ventura. Les séances seront suivies d’une master class autour du fait divers.

Vendredi 12 juin : Projection au Cinéma ARVOR

18h En quête des sœurs Papin

de Claude VENTURA

1h34 – 2000

Le 2 février 1933 au Mans, un fait divers défraie la chronique : deux bonnes, les soeurs Christine et Léa Papin, assassinent leur patronne, Madame Lancelin et sa fille, Geneviève. Les faits ont fasciné la France entière mais aussi Jean Genêt, Claude Chabrol, Jacques Lacan. 66 ans plus tard, Claude Ventura reprend l’enquête et cherche à éclaircir les zones d’ombre.

20h15 Un corps sans vie de 19 ans

de Mosco LEVI BOUCAUT

1h14 – 2007

Le corps sans vie d’une jeune bulgare est retrouvé sous le périphérique à Paris. Qui est-elle ? Que faisait-elle là ? Comment est-elle arrivée en France ? Qu’y faisait-elle ? Les questions ne manquent pas pour Mosco Levi Boucaut. Pour y répondre, il va se lancer à travers l’Europe à une quête d’indices et rencontrer de nombreux témoins.

Ginka – Un corps sans vie de 19 ans


Samedi 13 juin : Master class
14h-16h au Cinéma ARVOR

Ebauche d’un portrait : Mosco LEVI BOUCAULT

« Pourquoi filmez-vous ?

Pour retrouver mon nom »

Recherche identitaire pour ce déraciné et traumatisé par l’après-guerre. La question fondatrice de sa filmographie est avant tout la quête d’humanité dans toute forme d’individualité. Et le cinéaste ne fuit pas. 

Qui se défend ? Et contre quoi? Qu’est-ce qui fait de nous des rebelles  ? A quel moment devient-on un rebelle

Il se confronte à des faits tragiques comme pour explorer la réalité brute de l’existence humaine.

Mosco-Lévi Boucault, cinéaste français, né en Bulgarie, en 1946, ancre son geste documentaire dans ce qu’il y a de plus fragile : la vie d’un être humain. 

Marqué par l’après-guerre, et l’étoile jaune portée par sa mère, il se passionne pour la figure du « rebelle ». Politique. Social. Sa filmographie est à la fois le lieu de revendication de son indépendance et de son statut d’artiste. 

Ainsi, la forme cinématographique de l’enquête donne à voir la réalité. Sans artifice. Aussi abrupte soit-elle, c’est la réalité, ce sont les faits. 

Alors, dans un geste presque salvateur, il retrace le parcours de Ginka, comme pour lui redonner vie. 

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