Date/heure - 30 octobre 2023 / 20h15
Où - Cinéma Arvor
Catégories :
Pour la première séance de cette nouvelle saison de Revers, c’est l’association Printemps Bruyant, défendant l’idée de l’écologie comme culture que nous invitons et c’est en Centre-Bretagne, pas très loin, que nous nous rendons.
C’était un Québécois en Bretagne, Madame ! du cinéaste canadien Pierre Perrault montre un paysan québécois particulièrement volubile visitant la campagne du Kreiz Breizh des années 70 (où l’on ne parlait pas encore d’écologie), écoutant et donnant son avis sur ce qu’il voit et entend : les anciens métiers qui disparaissent, le remembrement agricole et ses résistances, l’exode rural, la renaissance de la culture et du nationalisme breton. Cinquante ans après, dans le Mené d’Autant que faire se peut de Neven Denis, il n’est plus guère question de nationalisme breton, et, à l’inverse du mouvement des années 60-70, ce sont des urbains qui viennent s’installer à la campagne. Le réalisateur collecte les initiatives qui permettent aux habitants de se réapproprier leur territoire : d’autres manières d’envisager le rapport à la terre que celles du rendement immédiat, l’envie de faire la fête et de construire autrement, et de manière joyeuse, pour retisser du lien et ne plus vivre hors-sol.
Choix Comptoir :
C’était un Québécois en Bretagne, Madame (Canada, 1977, 57′) de Pierre Perrault
Hauris Lalancette, cultivateur en Abitibi, une région dite marginale du Québec, se rend en Bretagne avec d’autres membres de l’association des paroisses marginales d’Abitibi.
Il vient y chercher l’espoir que la Bretagne n’a peut-être pas trouvé non plus.
Dans son périple, il rencontre Glenmor, poète breton qui le fait entrer dans l’intimité de sa famille. A la ferme des parents de Glenmor, Hauris découvre les liens qui unissent les peuples de régions dites marginales par les traditions, la langue, les fêtes, les mythes, le travail… (source : Cinémathèque de Bretagne)
Choix Printemps Bruyant :
Autant que faire se peut (France, 2022, 67′) de Neven Denis
Un voyage en Centre-Bretagne à la rencontre des femmes et des hommes qui inventent leur territoire. Autant que faire se peut, ou comment un bouilleur de cru, une éleveuse de vers de terre, des planteurs et planteuses d’arbres, un fabricant de moulin, une chorale de femmes et des bénévoles de recyclerie façonnent leur paysage et renouent avec le vivant. (source : film-documentaire.org)
Tarifs plein pour la séance : 6,10 € (tarifs réduits : carte abonnements Arvor et carte Sortir)
Séance animée par Pierre Commault de Comptoir du doc et l’équipe de Printemps Bruyant, en présence du réalisateur Neven Denis
Pot offert à l’issue de la projection.
PRINTEMPS BRUYANT
Association et pôle de ressources pour une culture de l’écologie
sur les réseaux : @printempsbruyant